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Un chalet rempli d’histoires

Fait de rondins habilement taillés à la main, le chalet d’époque était digne d’une couverture de magazine. Son architecture ne comptait toutefois que pour la moitié de la valeur de ce trésor. À l’intérieur, les murs étaient ornés d’objets du patrimoine familial imprégnant les lieux de souvenirs. Sur la table reposaient un panier à oeufs artisanal, une vieille planche à biscuits et une lampe à huile. Au-dessus de la porte avant était perché un chapeau de feutre plat usé par les éléments. « Il y a une histoire derrière chaque chose », a déclaré le propriétaire avec fierté.

Ne déclarez pas forfait !

En 1952, Florence Chadwick a tenté de traverser à la nage les 42 km séparant la côte californienne de l’île de Santa Catalina. Au bout de quinze heures, un épais brouillard a commencé à lui obscurcir la vue et à la désorienter, si bien qu’elle a déclaré forfait. À son grand regret, Chadwick a appris par la suite qu’elle ne se trouvait plus qu’à 1,5 km de sa destination.

Inconnus et étrangers

Après avoir garé mon vélo, j’ai suivi du doigt mon itinéraire sur mon plan de Cambridge pour me rassurer. N’ayant pas trop le sens de l’orientation, je savais que je risquais fort de me perdre dans tout ce dédale de rues longées d’innombrables immeubles historiques.

Veuillez entrer

La maison de Jenny est située le long d’une route de campagne que des gens empruntent souvent à l’heure de pointe pour éviter la congestion et les feux de circulation de la grande route à proximité. Un jour, des ouvriers sont venus en réparer la chaussée, très endommagée, en installant de grandes barrières et des panneaux « No Entry » (Entrée interdite). Je m’en suis inquiétée au début, nous dit Jenny, car je croyais ne plus pouvoir sortir ma voiture avant la fin des travaux. Puis en allant y voir de plus près, j’ai pu constater que les panneaux disaient en fait : « No entry : Access for Residents Only » (Entrée interdite : accès réservé aux résidents). Donc, ni déviations ni barrières pour moi. J’avais le droit de circuler à ma guise parce que je vivais là. Cela m’a procuré le sentiment d’être spéciale !

Le sang qui purifie

Mary Ann croyait en Dieu et en son Fils, mais sans comprendre pourquoi Jésus avait dû verser son sang pour apporter le salut. Qui penserait à purifier quoi que ce soit avec du sang ? Hébreux 9.22 dit pourtant : « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang », ce qui la dégoûtait !

La facilité de l’ingratitude

Le bruit qu’émettaient les essuie-glaces fonctionnant à plein régime pour chasser la pluie battante ne faisait qu’ajouter à mon irritation tandis que je m’adaptais à la conduite de la voiture d’occasion que je venais d’acheter : une vieille familiale indiquant 129 000 km au tachymètre et dépourvue de coussins latéraux gonflables pour protéger les enfants.

Désirer grandir

L’axolotl constitue une énigme biologique. Au lieu de mûrir jusqu’à devenir adulte, cette salamandre mexicaine menacée d’extinction conserve des traits du têtard tout au long de sa vie. Auteurs et philosophes emploient parfois l’axolotl pour symboliser la personne qui redoute de grandir.

Dans Hébreux 5, on découvre des chrétiens qui se refusaient à une croissance saine, préférant s’en tenir au «…

Des ancres d’espoir

Ce qui nous vient à l’esprit lorsque nous songeons à la retraite c’est de visiter des îles exotiques, de s’étendre dans un hamac et de profiter de longues journées de loisirs. Eh bien, ce n’est pas l’image de la retraite qu’Estella Pyfrom a en tête. Cette enseignante retraitée et fille d’ouvriers agricoles saisonniers a utilisé la totalité de son fond de retraite (900 000 $) pour servir les autres. Elle a acheté un autobus dans lequel elle a installé des ordinateurs et des bureaux, et elle roule dans le secteur où elle enseignait pour fournir un endroit où les enfants défavorisés peuvent faire leurs devoirs et en apprendre sur la technologie. Les étudiants en difficultés affluent vers ce qu’elle a baptisé « l’Autobus Brillant », et y trouvent de l’espoir.

Des étrangers

L’été dernier, mon fils et moi marchions d’un bon pas vers un vol de correspondance à l’aéroport international O’Hare de Chicago lorsque Wasswa a dit : « Regarde maman, un Dinka ! »

Matière à réflexion

Au début du mois de septembre 2011, un incendie incontrôlable a détruit 600 domiciles dans la ville et les environs de Bastrop, au centre du Texas. Quelques semaines plus tard, l’Austin American-Statesman mettait en manchette : « Les gens qui ont perdu le plus se concentrent sur ce qu’ils n’ont pas perdu. » L’article décrivait la générosité exceptionnelle de la collectivité et racontait que ceux qui avaient été soutenus par leurs voisins, leurs amis et la communauté avaient compris que ce qui leur restait comptait beaucoup plus que ce qu’ils avaient perdu.